Pouvoir pénétrant :
Les
rayon X se propagent en ligne droite et traversent la plupart des substances en
subissant une absorption qui dépend à la fois de la longueur d'onde des rayons
et de la nature de la substance. Les rayons X sont donc capables de traverser le corps humain et ce d’autant plus
facilement que leur intensité est grande. Cette intensité varie en fonction de
la tension à laquelle on soumet les électrodes du tube radiogène.
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effet photoélectrique : correspond à l’absorption totale d’un
photon X par un atome. L’atome reçoit de l’énergie et passe à un état
excité ; il retourne à son état d’équilibre avec émission de
photons de fluorescence. Cette atténuation est d’autant plus importante
que la densité, le volume (ou l’épaisseur) et le numéro atomique du
tissu traversé sont importants. |
· Facteurs intervenants dans l’atténuation des rayons X :
![]() | La composition atomique : |
C’est le facteur le plus important. Une matière absorbe d’autant plus qu’elle contient des atomes de numéro atomique élevé. (voir tableau)
![]() | L’épaisseur : |
un tissu absorbe d’autant plus qu’il est épais (voir exemple + courbe). Si l’intensité du faisceau est augmentée, sa longueur d’onde diminue, et la pénétration des rayons s’améliore.
![]() | La densité : |
Un tissu dense absorbe davantage les rayons X qu’un tissu lâche. La densité correspond au rapport entre la masse volumique du tissu et la masse volumique de l’eau (la graisse est le tissu le moins dense de l’organisme). Dans un tissu dense, donc lourd, les photons X rencontrent plus d’atomes absorbants que lors de la traversée d’un tissu lâche. Ainsi, les tissus ayant une même composition atomique se différencient par leur épaisseur et leur densité. Les poumons sont la partie la moins dense du corps humain et la moins absorbante, car l’air qu’ils contiennent modifie très peu le faisceau X.